
Fortunato de Felice n’est pas que le nom d’un établissement scolaire yverdonnois. C’est une figure intellectuelle du XVIIIe siècle, qui a édité une colossale encyclopédie à Yverdon, 58 volumes, concurrençant sinon surpassant la fameuse encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Figure de la scène théâtrale vaudoise, le Sécheron Jean-Néville Dubuis lui rend hommage, quelques années après avoir évoqué la figure de Haldimand. Le metteur en scène a co-écrit avec son comparse Joël Fillon un texte évoquant Fortunato de Felice, personnage hyperactif à la vie mouvementée, arrivé à Yverdon après quelques années passées à Berne et avoir fui l’Italie en tant qu’apostat. Alliant projections sur écran et jeu sur scène, la pièce, “Si? Fortunato Si!” met largement Suchy à l’honneur, puisque c’est au bâtiment multi-fonctionnel qu’aura lieu les cinq représentations et qu’elle comprend dans la distribution quatre autres Sécherons: Géraldine Dubuis, Néville Dubuis, Najat Kissling et Thierry Herman. Ils sont épaulés par une troupe alliant comédiens professionnels et amateurs et mis en lumière par un autre Sécheron à la régie : Paulo Filipe. Le spectacle allie en 90 minutes divertissement et découverte de la vie culturelle, économique et sociale d’Yverdon lors du siècle des Lumières.
Les représentations ont lieu les vendredi 28 mars et 4 avril, les samedi 29 mars et 5 avril (toujours à 20h30) et le dimanche 30 mars à 17h00. L’ouverture des portes a lieu une heure plus tôt avec l’ouverture d’un bar et une offre de petite restauration. Le prix des billets est de 15 francs pour les enfants jusqu’à 16 ans, de 25 francs pour les étudiants, bénéficiaires de l’AI et de l’AVS et de 30 francs en plein tarif.





Albert Rösti est venu en toute simplicité, a salué largement les personnes présentes et a livré un discours improvisé en français pour transmettre les valeurs qui lui tiennent à coeur et les anecdotes de son élection. La soirée était l’occasion d’exprimer des valeurs, ce qu’a fait Jacques Nicolet également, rappelant sa proximité avec le milieu agricole qu’il entend défendre et son souci concernant le pouvoir d’achat et le syndic des lieux sur les valeurs communes qu’il voit malgré les différences de sensibilité politique. Finalement, la soirée était une forme de bel hommage rendu aux particularités de la démocratie helvétique.

